Enfin, je pense que cette fois je vais avoir le temps de vous raconter notre départ : j'ai la clé et la connexion
Nous sommes partis de chez le dimanche, il y a deux semaines sans aucun ennuis presque pas de circulation des voitures qui ne nous dérangeaient pas pas et en tout 12 poids-lourds et trois campings-car jusque Lyon où nous sommes arrivés vers 16 h. avant la nuit et où nous avons pu faire le plein de carburants malgré les manques qu'on nous annonçait.
Lendemain Lyon/Salon de Provence dans petit camping sympa mais un peu détrempé par les pluies des jours précédents. Nous y avons retrouvé mon frère qui n' habite pas loin mais ça tangue et que nous ne voyons pas souvent.
Ensuite deux nuits près de Montpellier sous le soleil en attendant l'embarquement de jeudi
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Jeudi après le repas, nous sommes partis à Sète où nous devions être 4 heures avant l'embarquement prévu à 20 h. Nous sommes arrivés dans les files à 15 h. 30 où plusieurs centaines de véhicules attendaient déjà de même que le bateau "l'Atlas"
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et c'est là que le "bordel" a commencé sous une pluie battante, je n'ai jamais vu une telle pagaille.Vers 20 h. on nous a envoyé par la porte de sortie puis après arrêt (nous étions descendus du camping car avec le nécessaire pour les deux nuit), on est venu rappeler Serge parce qu'on l'avait placé à un endroit d'où la rampe de descente aurait touché le toit du véhicule : grande marche arrière avec véhicules plus bas de chaque côté pour remonter par l'autre porte. Enfin on le place et on peut monter - on nous dit au 11ème - mais en arrivant au 11, il faut redescendre au 7 pour avoir la carte qui ouvre la porte de la suite que nous avions réservé. Enfin on peut se coucher avec plaisir parce que la mer démontée par la tempête commence à remuer fameusement

. La fatigue nous endort. A 7 h. du matin on frappe à la porte, j'ouvre en chemise de nuit heureusement pas transparente sinon le pauvre se serait enfuit

il voulait les clés du camping-car parce que celui ci était placé près de la porte de l'ascenseur et les passager de Gènes ne pouvaient monter gr..... non non ... pas donné les clés mon ch'ti est descendu et à remonté du 11ème au 3ème par l'escalier. juste le temps d'aller manger (sans douche) parce que à 9 h. contrôle police et à l'autre bout du couloir douane pour véhicule - 2 Heures d'attente re gr..... repas de midi très léger parce que la mer ... ou ! la ! la ! ça tangue dans tous les sens. Nous essayons de rester un peu au bar mais les appareils auditifs de mon ch'ti ne supportent pas le brouhaha. On remonte vars notre chambre n° 11141 - tiens donc la carte n'ouvre plus la porte, il faut retourner au 7ème la faire réinitialiser. Sinon la suite, pas mal : un lit de deux personnes, une banquette, un fauteuil, un bureau, un petit frigo avec deux petites bouteilles d'eau, une télé qui n'a que des chaînes italiennes !! deux fenêtre qui donnent sur la mer mais bouchées par la vue des canots de sauvetage (on n'aura pas loin à aller s'il y a un pépin

) de toutes manières, on ne peut rester longtemps debout , il n'y a que couchés que nous supportons les roulis du bateau. Le soir on saute le repas

. Le matin pas encore pu prendre de douche parce qu'il n'y a plus de lumière dans le cabinet de toilette ! à contre-jour avec la porte ouverte , je me lave les essentiels lol . On nous annonce que le bateau doit arriver à Nador à 13 h.30 Ouf! mon estomac respire mais illusion ... Serge grignote les croissants et biscuits qui restent de la veille et nous commençons à nous agglutiner dans les couvertures/couettes, gros sac à rayures, mamans avec poussettes et malades en chaises roulantes. Moi, je reste collée contre une cloison dans l'incapacité de faire un pas. L'ascenseur ne descend que jusqu'au 6ème tant que la bateau n'est pas amarré (il est 15 h.)

c'est samedi pas de banque, de Maroc Telecom et les jambes qui flageolent encore pendant deux jour mais nous sommes arrivés
