Tarif du gas oil

[pjl]

Bonjour,

Une bonne nouvelle : Contrairement à la France, le gas oil est ici en baisse par rapport à 2008
par exemple : 7,2 dh le litre
Cordialement
Jean-Louis

[Nacrisda]

Bonjour à tous,

Il n'y a pas grand chose à comprendre , au Maroc je pense que
le brut doit se règler en dollards . Ce n'est pas les mèmes taxes
qu'en France . En Février dernier 7,35 dhs .
Bon séjour à vous . En Bretagne le temps se gatte un peu .

[mamieclaudie]

nous l'avons payer à ce jour 7,13
amitiés
sa va nous faire bizare et au porte monais en rentrant chez nous mème en Espagne

[little blue]

Bonsoir à tous.

Le Maroc comme beaucoup de pays en voie de développement régule les prix des produits de première nécessité, y compris les carburants, grâce à une caisse de compensation.
Sans cette caisse les prix flamberaient, surtout que le Maroc importe la plupart de ces produits, (blé, sucre et le pétrole).

Source : Le Soir
Caisse de compensation : Un changement d’approche est plus que vital

La caisse de compensation est sur-sollicitée. En un mois, 10,6 % ont été dépensés. Pas toujours au profit des plus pauvres. Le manque de ciblage en demeure la principale cause.

Au Maroc, les compteurs s’affolent dès lors qu’il s’agit de facture alimentaire. Pour preuve, cette dernière a augmenté de 65,1% en glissement annuel. La hausse de la valeur des importations a été de 265% pour le blé , de124,7% pour le sucre et de 61% pour le maïs. En 2011, cette hausse s’est amplifié malgré des fondamentaux de l’offre et de la demande inchangés au niveau mondial. Et c’est justement là que la caisse de compensation entre en action.

Ses dépenses ont atteint la bagatelle de 3,4 milliards de DH pour le seul mois de janvier 2011. Ce qui représente 10,6% du budget total alloué à la caisse. Ainsi sollicitée, la caisse de compensation épuisera ses avoirs au bout de trois trimestres. Les données pour le mois de février n’étant pas encore disponibles, les proportions pourraient passer du simple au double. Notamment avec l’augmentation exponentielle des importations de blé et autres céréales durant ces deux derniers mois. Pour la caisse de compensation marocaine, ça sera bonnet blanc, blanc bonnet. D’autant plus qu’elle ne couvre pas uniquement la facture alimentaire, mais aussi les importations en énergie comme le pétrole et le gaz également subventionnés par la caisse de compensation. De plus, que ce soit pour la facture alimentaire ou bien énergétique, les perspectives à moyen terme n’enchantent guère. La conjoncture internationale actuelle dicte une réorientation des investisseurs financiers vers les actifs de pétrole et les actifs céréaliers. Le goulot spéculatif est à son comble. En atteste les récentes recommandations, dans ce sens, de la Banque centrale européenne et du FMI.

Pour moins de «naïveté»
et plus de ciblage

Certes, l’annulation des droits d’importation pour les céréales a été bien accueillie par les entrepreneurs marocains. Sa validité expire dans un mois et une reconduction n’est pas exclue. Même constat pour les mesures concoctées dernièrement par le gouvernement actuel concernant d’autres produits alimentaires. Outre le ciblage sectoriel, qui doit être affiné davantage, la caisse de compensation doit affiner son action en adoptant en plus de cela, un ciblage régional dès lors que les disparités entre les différentes régions marocaines ne sont un secret pour personne. Cette méthode ne fait pas de distinction entre pauvres et riches. L’ensemble de la population bénéficie en effet des mêmes subventions sur leur facture alimentaire.

Dans cet ordre, les riches bénéficient de 40% des subventions alimentaires: 40,2% pour la farine nationale et 41,2% pour le sucre granulé. En revanche, ces proportions sont respectivement limitées à 6,1% et 9,3% pour les 20% plus défavorisés. Des interrogations persistent également concernant les subventions que reçoivent les grosses multinationales.

Le HCP avait tenté de simuler l’impact des différentes politiques de ciblage pour en désigner la plus performante. Le but étant de concevoir une répartition géographique optimale du budget alloué à la lutte contre la pauvreté d’une manière générale. Autrement dit, qu’il s’agisse de 32 milliards de DH ou tout autre montant supérieur, le fait que l’État procède à une allocation uniforme et forfaitaire des moyens budgétaires injectés dans la caisse de compensation aura un impact limité sur le pouvoir d’achat des pauvres.

Amitié
Little Blue