
Mon CR avec pas mal de retard , la lecture du forum avant le départ m'a été bien utile , Merci

Je suis parti le 10 avril en fin de matinée pour attraper le ferry à Barcelone un peu tendu par le depart mais dés les premier kms le stress disparait .

Après l'embarquement c'est la bousculade pour faire valider ses fiches d’entrée au Maroc et obtenir le papier vert permettant de faire passer la voiture à la douane. Il faut bien compter 2 heures à piétiner mais les marocains sont serviables et chaleureux et c'est toujours ca de passé sur les 26 heures de bateau que compte la traversée . Je partage ma cabine avec un jeune marocain sympa et discret et un adepte du 4X4 qui finalement préférera aller dormir dans la cabine de ses amis
Le passage de douane est expédié en 10 mn et après une journée à roupiller je suis en pleine forme pour attaquer la route. Sur l'autoroute il faut rester vigilant surtout la nuit : animaux , piétons , et même un vélo sans lumière à contresens . On comprend pourquoi chez certains la foi est si forte
Arrivé A Marrakech il pleut et la fatigue commence à se faire sentir. Je m'installe sur une station d'autoroute. Ca caille et je doit compléter le duvet par des couvertures improvisées
Le lendemain direction Tan-tan ou je pense pouvoir tester un premier spot de char à voile
l'autoroute s’arrête à Agadir après quoi c'est la nationale 1 avec ses traversées de villes et de villages , et aussi ses nombreux contrôles de papier , contrôles radar et pièges liés à la signalisation routière
Je reste concentré et le limiteur de vitesse m'aide bien dans la mesure ou je ne rate pas de panneau. Je fini par me prendre a radar en roulant à 100 au lieu de 80 : monsieur donnez moi votre permis et 300 Dh, vous allez ou ? …. Dakhla ??? … alors pour vous aujourd'hui c'est cadeau Ouf , on ne m'y reprendra plus , du moins à l'aller
A Tan-tan je m’arrête à l'auberge des 2 chameaux. Le spot paraissait beau sur les vues satellites mais finalement le camping est entouré de mur et de fil haute tension pas du tout compatible avec ce que je venais faire . L'accueil est bon . J'y passe la nuit , échange qqs mots avec la patronne et un routard de passage puis repart vers la destination suivante : Daoura
En chemin je prend en stop un homme d'un age certain en chech et treillis , une médaille pendue à la poitrine. Militaire ou berger décoré pour sa production ? Je ne le saurai jamais : Comme la plupart des stoppeurs que je prendrai il ne parle pas un mot de français et arrivé à Daoura je dois trouver qq1 pour lui expliquer que je m’arrête un peu plus loin et qu'il vaut mieux pour lui qu 'il descende dans le village plutôt qu'en pleine nature
Le spot de Daoura est à la hauteur de mes attentes et je m'y arrête rouler 2 jours

Boujdour est l’étape suivante mais comme à Tantan je suis déçu : camping clôt et loin d'un point de départ roulable en char. J 'y passe la nuit et en profite pour recharger mes batteries. Comme sur les précédentes haltes la chaleur n'est pas au RV et je supporte pull et anorak

les 300 derniers km son du désert côtier. Il faut se méfier des bus et camions. Les chauffeurs ont le pied plutôt lourd sur l’accélérateur mais ca se passe sans problème et j'arrive à l'heure prévue à Dakhla

Au retour je file directement vers Daoura ou je compte m’arrêter 2 jours afin de poursuivre l'exploration du spot. Un peu avant d'arriver je m’arrête faire des courses à Laayoun et fini par me perdre dans les petites rues de cette ville assez animée. Slyman rencontré en bas de son immeuble me guide jusqu'à la sorti de la ville et je dois insister pour qu'il accepte que je lui paye un taxi pour retourner en ville.
Au départ de Daoura je prend en stop un ouvrier des salins qui se fait une joie de me faire ouvrir les barrières afin que je puisse photographier le bout du lac salé.


La route se déroule sans histoire jusqu'à Tan-tan . J'y avais entendu parlé de l'empressement de la police à aligner et j'avais réussi mon passage à l'aller mais là ca se présente moins bien : défaut de ceinture de mon passager : 300Dh. Je me voyais mal les lui réclamer :, un vieille homme avec pour tout bagage un chech et une canne à peche..
En plus à part chameau que je venais de lui apprendre il ne maîtrisait pas grand chose en francais
J'expliquais ca au flic et l'invitais à discuter directement avec mon vieux pêcheur
Après explication la ceinture était devenue facultative et d’ailleurs le pécheur n'avait pas du tout l'intention de la mettre . Le flic m'assura de son soutien en cas de problème avec d'autres patrouilles et nous somme reparti sans ceinture
Le retour jusqu'à Tanger med s'est effectué sans autres incidents notable.
Sur le bateau qui me ramenait à Barcelone je me suis retrouvé par hasard a partager la cabine avec une bande de motards parmi lesquelles figurait un collegue de char et un gars qui ronflait tres fort: c'est vraiment étonnant de tomber sur quelqu'un qui ronfle aussi fort .
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