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Ville de Tata.

Posté : 16 nov. 2011, 21:21
par Soubise
La ville de Tata dans le sud Maroc.
Gilcha a écrit :comme par exemple ces poissons qui vivent dans une kethara,à la hauteur du dernier douar avant la zone désertique.(exemple le plus insolite j'en conviens)
Voilà un truc que tu pourrais approfondir.
Nous parler de cette kethara avec des poissons, et peut être quelques photos si tu en as.
Amitiés.

Re: bebert59223

Posté : 16 nov. 2011, 23:03
par Gilcha
Lucien
Tu connais ma pratique de camping libre,mais paradoxalement j'ai fréquenté régulièrement pendant plusieurs semaines chaque fois et pendant plusieurs années,le camping municipal de Tata quand celui -ci n'était vraiment qu'une étape de passage(en moyenne 3 ou 4 c.cars pour 1 nuits tout au plus)aux installations moins que sommaire
Tout au début,par chance,j'avais rencontré 2 jeunes diplomés(dont un avait fait sa thèse sur les kéthara et qui était d'une trés grande famille Berbère de la région d'Errachidia) qui faisaient un stage technique dans la région.On avait bien discuté,et ils m'avaient ensuite présenté Hassan M,entre autre chef de projet d'une ONG luttant contre la désertification.Entre nous le courant était passé,et grace à lui j'ai vu beaucoup de choses interessantes,rencontré des gens formidables et je dois le dire,tombé amoureux de ce coin du Maroc.Et c'est lui qui m'a mené voir cette kethara avec des poissons vivant à quelques mètres sous terre,et qui était pour les gens de Laâyoune de Tata,l'endroit le moyen sûr et rapide de s'assurer que l'eau était toujours de bonne qualité.
Et cet exemple rapporté précedemment,n'est presque rien par rapport à tout le reste,qu'il m'a fait vivre
Avec Hassan,j'en était arrivé à en savoir plus sur les dattiers,que sur les pommiers savoyards et en contrepartie je lui mettait en évidence les éléments qui selon moi pouvaient être valorisés pour des voyageurs passant dans la région,car à l'époque les guides n'en disaient pas tellement de choses vraies et positives.
Ensemble on avait établit un petit circuit au départ du camping ,(qui nous permettait en plus de revenir avec de l'eau potable,plus qu'appréciable vu la région)et on avait essayé de trouver une personne locale capable de le montrer aux gens de passage.Mais en l' attendant,c'est moi qui ai fait le guide bénévole avec comme seule demande aux c.caristes qui acceptaient de me suivre ,de donner leurs avis et sentiments aux autres c.caristes qu'ils croiseraient ailleurs.
Et je peux modestement penser que c'est comme cela que Tata a pris de l'importance vis à vis des c.caristes,relayé par la suite par des Bretons qui s'y sont aussi investis.
Maintenant,je garde d'innombrables bons souvenirs,d'autres poignants comme ce village isolé dans les collines où n'habitaient que des femmes veuves ou vieilles filles et un seul vraiment amer du au comportement écoeurant d'un couple de touristes à qui Hassan faisait découvrir l'hospitalité et l'intimité d'un douar.J'ai aussi un document de reconnaissance de la municipalité de Tata
Mais depuis que le camping municipal a si bien prospéré,je n'y suis pratiquement jamais retourné,(y étant tout de même virtuellement par l'empreinte de ma main laissée dans le béton frais)ayant trouvé ailleurs dans le sud du Maroc des coins désertiques qui font maintenant mon bonheur.