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Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 28 avr. 2017, 19:57
par bernard730
Ça y est nous avons atteint le Maroc après avoir sauté la visite de l'Alhambra pour cause de pluie. Surtout que nous avons déjà donné en 2012 avec la pluie.
Arrivés chez Guitières y Hijas vers midi nous avons été accueillis par une des Hijas qui nous a trouvé un embarquement pou Tanger Med à 16 heures, le tout pour 185 euros. Le temps de casser la croûte et nous sommes partis pour le port où nous avons attendus le bateau qui n'avait que deux heures de retard. Du coup nous sommes arrivés tard à Tanger, de plus un jeudi soir où l semble que toute la population de Tanger se soit donné rendez-vous dans la rue, mon GPS m'a fait passer par l'itinéraire non recommandé, une petite rue où j'avais parfois moins de vingt centimètres de chaque coté avec les voitures mal garées et des piétons qui ne faisaient aucune différence entre la rue et le trottoir. Finalement nous avons trouvé le camping, plein bien entendu mais le gardien nous a trouvé une place. Hélas il y avait fête à l’hôtel au dessus de camping et de plus nous avons été réveillés par des trombes d'eau faisant un vacarme épouvantable sur le toit du camping-car.
Le lendemain, le temps ne semblant pas vouloir s'améliorer nous avons décidé de descendre vers Mohammedia en espérant y trouver le soleil.
C'est ce qui s'est passé et nous nous sommes installés au camping Saïd pour trois nuits. Demain nous irons visiter Casa en train et dimanche cela sera le tour de Rabat.

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 28 avr. 2017, 21:43
par Louisette 37
Bonsoir,

Profitez bien de votre voyage, le soleil vous fera vite oublié la pluie :good:

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 29 avr. 2017, 07:04
par Dan83
Bonjour,

Merci Bernard pour ce récit de vos aventures en terre marocaine qu'on va continuer de suivre avec plaisir.

Quelques images de temps en temps .... quelques images de temps en temps alimentent bien !

:vive:

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 29 avr. 2017, 09:15
par bernard730
Des images oui, à condition d'avoir un peu de soleil pour les faire. Ce qui devrait être le cas aujourd'hui à Casablanca, malgré un ciel chargé.

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 30 avr. 2017, 19:55
par bernard730
Petit aparté : la conduite au Maroc
Je pensais qu’en Sicile la conduite atteignait des sommets de profondeur si j’ose dire, mais au Maroc ce sont des profondeurs abyssales qu’elle atteint. J’ai eu la chance de traverser Tanger de nuit, un soir de fête, leur jeudi correspondant à notre samedi du point de vue de la bringue, par des rues minuscules et encombrées par une foule immense. Chacun fait comme il lui plait dit la chanson qui sans nul doute été écrite au Maroc. Nous avons même eu droit à une course de gamins à vélo se faufilant entre les voitures en criant, c’était sans doute un test d’adoption dans le clan. Les passants trouvaient que la route était plus agréable que le trottoir pour marcher. Les passages pour piétons, les panneaux de signalisation sont là pour égayer les rues qui seraient bien tristes sans cela. Les feux rouge ou vert sont traités de la même manière : on passe, Allah Akbar comme ils disent. Et il doit bien veiller sur eux vu le peu d’accident que nous voyons. C’est le plus gonflé qui passe. Mais je pense que quand ils voient le camping-car ils pensent tout de suite « ça c’est un étranger et il ne sait pas conduire comme nous », alors ils me klaxonnent et me laissent passer. Il faut dire aussi que je m’engage sans frémir dans la circulation. Jusque là tout va bien.

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 30 avr. 2017, 19:56
par bernard730
Samedi 29 avril 2017 : Casablanca
Le réveil est matinal, Monique a mal aux jambes se lève beaucoup dans la nuit. Nous nous préparons vite et partons pour la gare en taxi, dix dirhams la course pour deux, c’est donné. Pour mémoire cela fait environ quatre vingt dix centimes d’euros, certain que je ne nommerais pas en France devraient prendre exemple sur ces tarifs !
Nous prenons le train, en deuxième classe comme tout bon prolétaire et faisons notre trajet jusqu’à Casablanca. Demain à la demande générale de Monique nous voyagerons en première, le voyage coûtera sept euros au lieu de cinq. C’est ça le luxe.
Arrivé à Casablanca nous prenons un petit taxi, rouge à Casablanca, qui nous emmène à la mosquée Hassan II pour dix dirhams . Nous prenons nos tickets pour la visite de onze heures. Après une petite attente que je passe à chercher l’autocollant qu’on nous a donné, que j’ai perdu je ne sais où et que je retrouve collé à mon avant bras, pour apprendre que de toute façon il ne sert à rien, que c’est le ticket (où ais-je mis ces tickets ?) qui fait foi pour pouvoir rentrer. Bon j’ai tout ne nous reste plus qu’à suivre le guide.
La mosquée est magnifique, faisant deux cent mètres de long, cent se large et soixante cinq de haut, le guide nous expliquant que cela correspond au nombre de jours de l’année, occultant complètement que l’année musulmane fait entre 354 et 355 jours suivant la lune. Mauvaise explication, mais destinée à es touristes français crédules et pas du tout critiques, casses bonbons vont me dire certains. En passant nous remarquons la présence de plusieurs touristes asiatiques, ils arrivent au Maroc. La mosquée est splendide et peine de chef-d’œuvres, des stucs, des bois de cèdres de l’Atlas, des marbres marocains et étrangers.
Nous ne voyons pas le temps passer avec un guide très intéressant.
Nous quittons la mosquée et je regarde vers la Corniche et le phare d’El Hank. A part le phare je ne reconnais plus rien de ma jeunesse. Nous prenons un petit taxi, toujours rouge, qui nous emmène aux Habous, un vieux quartier de Casablanca fondé par les Fassis et qui c’est transformé en partie pour attrape touristes. Nous faisons un arrêt devant le lycée Lyautey que j’ai beaucoup fréquenté mais qui est fermé, empruntons le boulevard Zerktouni et passons devant le lycée de jeunes filles, seul bâtiment que je reconnais, peut-être pour y avoir passé de nombreuses heures à attendre mes petites amies, passons devant le lycée Mohamed V qui a été le premier lycée Lyautey avant son déménagement au camp Turpin. Puis le taxi nous dépose aux Habous, mais dans la zone marocaine. Nous nous installons dans un restaurant qui commence par nous faire acheter notre viande chez le boucher voisin. Le restaurant fait payer la cuisson de la viande, trente dirhams le kilo, et les accessoires, tomates grillées, frites, bouteille d’eau et pain. En tout nous nous tirons pour trente dirhams de viande et soixante dirhams de restaurant. Quatre vint dix dirhams pour un repas dont nous sortons rassasiés, avec le thé en sortie.
Puis nous partons pour l’avenue Mers-Sultan, en passant par l’église Notre-dame où j’ai été petit scout et enfant de chœurs, l’école du rond point d’Europe où j’ai fait mon CM1 et mon CM2. Nous allons voir l’immeuble du un de la rue de Louvain, à l’angle de la rue de Reims. Il est dans un état de délabrement avancé, sale et en mauvais état. Une porte en fer m’empêche d’aller voir la cour où je faisais beaucoup de bêtises étant jeune : chasse aux pigeons de la voisine, à « l’estac » et avec des billes d’acier, pigeons que nous allions faire griller sur le toit de l’immeuble, courses en patin à roulettes en sautant deux fois trois marches, course qui se terminait dans la rue avec les cris de l’épicier du coin qui nus prenait pour des fous.
Nous remontons l’avenue Mers-Sultan qui n’est décidément plus belle, passons devant le Lynx où nous emballions nos petites amies dans le noir et arrivons à la place Mers-Sultan où le café-restaurant Mers-Sultan existe toujours. Je me rappelle d’une fois où chantant avec la chorale « A Chœurs Joie », et oui j’ai chanté et juste en plus dans ma jeunesse, nous étions allé après les Choralies boire un coup dans les cafés de la place. Nous nous sommes mis à chanter provoquant un embouteillage monstre sur la place. Les policiers qui avaient au début tenté d’intervenir avaient gentiment attendu la fin de notre prestation. Il faut dire que nous étions près de deux cent choristes.
Puis nous sommes allés, toujours en taxi rouge, vers la rue de Bazas où nous avons vécus quelques années. L’immeuble est toujours là mais sale et pas du tout entretenu. A l’époque nous montions les solex sur la terrasse du deuxième étage pour faire des courses sur le toit de l’usine, au milieu des puits de lumière. Dans le quartier tout le reste a changé et je ne reconnais plus rien.
Le taxi nous emmène à la gare de Casa Port qui semble être maintenant la gare principale de Casa. Nous prenons le train et rentrons à Mohammedia.
Je vais ensuite faire un tour sur les plages. De nouveau je ne reconnais rien ou pas grand-chose. Le site de Pont Blondin du coté mer n’a pas changé, les îles fermant la « piscine » sont toujours là. Sur celle du nord le grand jeu de frime consistait à descendre s’asseoir au volant d’une jeep datant du débarquement des américains en 1942, en passant le long d’un tombant où quelques murènes, habituées de la chose nous regardaient passer, ayant depuis longtemps compris que nous n’étions pas comestibles. Je vais ensuite vers Mannesmann et les dunes. De dune il ne reste plus rien, elles ont été remplacées par un remblai qui sert de parking et des immeubles qui ont quasiment les pieds dans l’eau. Le Maroc a décidément bien changé.

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 30 avr. 2017, 22:16
par AMG46
Bonsoir Monique et Bernard,

Merci pour ce récit de votre visite de Casa et de vos souvenirs d'enfants. En effet le Maroc change a une vitesse
grand V, nous qui ne le connaissons que depuis 13 ans avons vu d'année en année des villes totalement modifiées
et pas forcément en mieux (certes plus modernes mais qui je trouve font moins typiques et perdent de leur charme).
Nous vous souhaitons une bonne continuation et un bon séjour.

Cordialement

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 30 avr. 2017, 22:20
par bernard730
Dimanche 30 avril 2017 : Rabat
Encore un réveil matinal, décidément les vacances ne sont pas des vacances puisqu’il faut se lever à la même heure que quand on travaillait. En route pour la gare, mon taxi d’hier ne répond pas au téléphone, alors on va au bord de la route et on en trouve tout de suite un.
Hier nous avons eu un différent avec le chauffeur de taxi. A l’aller nous avons payé dix dirhams et au retour soixante. C’est qu’à l’aller nous avons pris un taxi « communautaire », successible de prendre d’autres clients tandis qu’au retour c’était un taxi privatif pour capitalistes qui ne prend personne sur son chemin. Maintenant on sait. Eric devrait quand même prendre exemple sur les taxis marocains : soixante dirhams pour une course de dix kilomètres et dix dirhams pour une course en ville. Respect !
Au diable l’avarice et comme le trajet est long nous prenons de billets de première classe. On nous annonce que notre train à vingt minutes de retard mais que nous pourrons prendre le train suivant qui va finalement passer avant le nôtre parce que le suivant n’est pas en retard. Je renonce à comprendre et prend un train, je ne sais pas lequel, mais qui va à Rabat. Le voyage est agréable, même si la différence de classe entre la première et la seconde jour surtout par le nombre des personnes dans le wagon : beaucoup en deuxième, peu en première.
Nous partons pour les Oudaïa, mais décidons vu l’heure de commencer par manger. Hélas nous sommes dimanche et c’est un jour non travaillé comme chez nous. Nous trouvons finalement une riad de luxe, c’est marqué sur les panneaux où on nous accueille pour manger. Rien à voir avec le restaurant d’hier aux Habous, ce n’est pas le même service ni le même prix. Nous mangeons très bien, brioudes pour Monique (des briques farcies) et pastilla au poulet pour moi. Déjà on a tout de suite pensé que c’était le plat principal, mais non ce n’est que le début. Ensuite nous avons droit à un tagine veau aux pruneaux et abricots secs pour Monique, poulet au citron et aux amandes pour moi. Puis en dessert des oranges à la cannelle pour Monique et des pâtisseries marocaines pour moi. Le tout arrosé d’une eau gazeuse et d’un vin de Ben Slimane. Un café est venu clore ces agapes. Par contre l’addition n’est pas le même qu’hier : huit cent cinquante dirhams, soit soixante seize euros. Mais ce n’est pas tous les jours dimanche et le cadre, le service de Saïd et la qualité des mets en valaient la peine.
Ensuite c’est le ventre bien plein que nous allons visiter les Oudaïa, avec une belle vue sur le port de Salé, les belles rues que nous croisons. Puis nous allons visiter le jardin des Oudaïa où, étant donné notre repas, nous ne prenons pas le thé accompagné de cornes de gazelles. Nous redescendons vers le fleuve en prenant la Rue des Consuls et ses nombreux commerces, Monique en profite pour faire des achats, puis prenons un taxi pour le Chellah.
Ce bel édifice, dont la porte a eu les honneurs d’un timbre du temps de la colonisation, permet de voir les ruines d’une cité romaine. Le site est survolé en permanence par des cigognes, elles sont soixante quinze à l’intérieur de l’enceinte et vint cinq à l’extérieur, et font un ballet permanent dans le ciel. Nous allons voir le célèbre bassin aux anguilles où nous n’en voyons une classe en visite, veut à tout prix faire un selfie avec moi. Est-ce mon charme naturel ou un pari avec ses copines, je ne le aurais jamais, même si je préfère la première hypothèse.
Nous retournons à la gare prendre notre train, toujours seuls en première classe dans un train bondé et rentrons bien fatigués au camping en taxi et toujours pour soixante dirhams. Pour ceux qui pensent que nous sommes d’affreux capitalistes à voyager en première classe je préciserai que l’aller-retour pour deux nous a coûté deux cent quatre dirhams, soir au cours du jour environ dix huit euros. La SNCF devrait revoir ses prix, à peine le prix de l’aller Lyon-Chambéry en deuxième pour une personne. Le repas du soir est plus simple, les restrictions pour faire des économies commencent.
Demain nous partons pour Oualidia et sa lagune

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 30 avr. 2017, 22:21
par bernard730
Help : si quelqu'un peu m'expliquer comment ajouter des photos à mon texte je pourrai l'améliorer.

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 08:04
par Dan83
Bonjour Bernard,

Pour mettre des images dans tes posts tu trouveras ton bonheur ici : viewtopic.php?f=60&t=9152

Bonne continuation.

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 09:06
par bernard730
J'essaye de joindre des fichiers pour illustrer mes propos. Espérons que cela va fonctionner. dans le désordre

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 09:11
par Dan83
Parfait .... Merci

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 09:21
par bernard730
La suite des photos

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 09:25
par bernard730
C'est dur avec une liaison lente

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 09:30
par bernard730
Suite encore à Rabat

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 09:31
par bernard730
Il en manque encore une

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 09:37
par bernard730
Il en manque encore une

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 17:47
par Louisette 37
Bonjour,

Super les photos, que de bons souvenirs.
Pour la conduite au Maroc, c'est folklorique :lol:

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 19:07
par AMG46
Bonjour,

Merci beaucoup pour toutes ces photos (elles nous replongent dedans) et pour tous vos récits.
Bonne continuation.

Bien cordialement

Re: Le voyage 2017 de Monique et Bernard

Posté : 01 mai 2017, 19:58
par bernard730
Lundi 1er mai 2017 : Mohammedia – Safi

Fini les promenades en train et en taxi, je dois reprendre le volant. Nous partons pour Oualidia en contournant Casablanca en contournant la ville par autoroute, je ne me sens pas le courage de conduire dans cette ville. Nous commençons par faire un tour chez Marjane, ouvert bien que cela soit le premier mai, pour acheter quelques légumes, puis prenons l’autoroute. Très vite nous sommes arrêtés par un accident, un camion qui s’est plié en deux tout seul, et je peux apprécier l’amabilité des conducteurs marocains. Il ne me laisse pas changer de file et même osent klaxonner quand je force le passage. De toute façon ils peuvent klaxonner tant qu’ils peuvent, je réponds par mon klaxon aussi puissant que les leurs, et de toute façon je suis passé. Au bout d’un moment je suis obligé de quitter l’autoroute à cause de travaux qui limitent la hauteur à trois mètres, mais c’est ce que je pensais faire. Nous nous retrouvons sur la N1, première route nationale marocaine d’après son numéro. Cette route est une catastrophe. On a l’impression de rouler sur de la peau de crocodile. Mais Oualidia n’est pas loin alors je continue. Arrivé à Oualidia nous constatons que le parking en dalle de bétons est en plein soleil et qu’un vent terrible empêche les camping-caristes de se mettre dehors. Nous décidons de continuer sur Safi. Nous voulons prendre l’autoroute et comme j’ai vu le panneau d’accès en rentrant en ville je contrarie mon GPS et revient un peu sur mes pas jusqu’au panneau « Casablanca – El Jadida – Safi ». Funeste erreur, je me retrouve sur une route très étroite pendant dix kilomètres et où les locaux ne veulent pas se ranger quand j’arrive. C’est le plus gonflé qui reste sur la route et à ce petit jeu, vu mon gabarit, je parle bien sur du camping-car, pas de moi, je gagne souvent. Nous atteignons l’autoroute que mon GPS, bien que mis à jour la veille du départ, ne connaît pas. Du coup il veut me faire prendre toutes les routes qu’il croise même en l’absence de sorties. Nous atteignons la sortie Safi et cela recommence, petite route étroite pendant douze kilomètres. Les ingénieurs ont fait l’autoroute mais n’ont pas prévus qu’on pouvait avoir envie de la quitter.
Nous arrivons finalement au camping, le vent souffle très fort comme il a soufflé pendant tout le trajet et nous installons. Quelle chance, nous sommes à cent mètres d’un minaret, ce qui implique un coucher tardif et un réveil matinal et des paons nous font un concert dans le camping.