CCOMAROC

pour ma premiere fois du MAROC je dirais que
j ai vu des paysages grandioses,d une beauté a couper le souffle,des endroits desertiques sans aucun arbre,pas de vegetation ,meme pas de quoi alimenter des chevres,et ailleurs des plaines bien vertes avec des cultures.
j ai vu des endroits en pleine ville plutot "pas propres"surtout quand le sol est mouillé,de tres beaux quartiers de type européen avec de tres larges avenues et des massifs de fleurs...
j ai vu surtout des gens plutot sympathique,souriants et avenants,tres gentils et prets a rendre service.
j ai vu des enfants en haillons et la je me dis que c est au contraire des grandes villes un vrai probleme,probablement de tres petits revenus ou pas du tout,de gens qui vivent de leur production ou de leur echanges.
j ai eté tres etonné de voir partout des maisons jamais finies,des fers a beton depassant les murs comme si la construction attendait une rehausse,pas ou peu de fenetres,
des abords de villes franchement encombrés de sac plastique accrochés aux arbres ou aux herbes,
beaucoup d anes utilisés comme moyen de transport que ce soit pour se deplacer ou pour transporter des marchandises,a part les grandes villes que j ai visité mais pas trop frequenté,j ai constaté que ce pays est tres en retard sur l electricité,des installations d un autre age au point que je me demande ce qu on a fait quand nous etions omnipresent ou ce qu on a put y faire,ou alors ils n ont rien retenu;un parc automobile vieux avec un grand nombres de voitures de chez nous que nous ne voyons plus depuis belle lurette.en fait j ai aimé et j y retournerai,j ai pas tout vu.

Bonjour La Crevette,

merci pour ta première vision du Maroc. Lorsque tu évoques des enfants en Haillons, certes cela existe encore principalement chez les nomades qui vivent toujours dans un autre temps. Mais parfois dans certains villages où les touristes passent les parents habillent les enfants de cette façon pour obtenir quelque chose.
J'ai pu le vérifier plusieurs fois en donnant des chaussures entre autres que je retrouvais le lendemain sur le marché local.
Quant à l'électrification des campagnes, depuis cinq ans elle avance rapidement, il ne faut pas oublier que lorsque la France était présente au Maroc avant 1956, l'électricité n'arrivait pratiquement pas non plus dans nos campagnes et certaines routes n'étaient pas encore goudronnées et ressemblaient à des pistes marocaines.
Depuis Mohamed VI le pays évolue beaucoup plus vite que du temps de son père qui bannissait certaines régions et ethnies. La pauvreté existe encore mais pas la famine.
Pour ce qui est des constructions pas finies, certaines appartiennent à des marocains d'Europe qui préparent leur retraite et pour les finitions "inch Allah" parfois arrêtées volontairement, parfois non...

bonjour
tout a fait d accord avec toi,y a plein de choses a dire apres seulement y avoir ete ,pour l avoir connu et vecu la maroc me fait penser un peu aux années 50 de chez nous mais quand meme en pire.c est vrai aussi que l heritier du trone a bousculé beaucoup de choses mais malheureusement il ne peut pas non plus etre partout en meme temps,il se deplace...ca bouge!!!et c est tant mieux mais sitot apres la nonchalance regagne sa place.ce qui me fait dire ca c est que quand le roi est attendu,ca nettoie,ca astique,ca bouge...mais sitot fini.....
pour les paysages c est en prendre plein les yeux,pour le peuple je n ai que de bons jugements.

En effet c'est un pays magnifique et très contrasté dans ses paysages et où le mot accueil garde encore tout son sens, mais pour combien de temps?
Le roi devrait se déplacer plus souvent dans son royaume se serait partout "nickel"
Un scoop : c'est un camping-cariste. (ce n'est pas une blague)

bonjour alain
ah ouais!le roi en camping car!jamais vu dans un camp ni ailleurs non plus sauf a la tv.mais j aimerai bien aller dans une de ses residences ca doit etre chouette!!!
par contre on s est trouvé sur son passage,je peut dire que ca bouge severement partout,impressionnant service d ordre

la crevette a écrit : des abords de villes franchement encombrés de sac plastique accrochés aux arbres ou aux herbes,

Peut etre du changement un jour!

Les sacs en toile remplaceront bientôt ceux en plastique Fouad Diouri (ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement) a de l’ambition mais peu de moyens
Posted on 5 juin 2013 par Michel Terrier
par Hassan Bentaleb – libe.ma

Les sacs en toile seront mis en utilisation sur le marché national à partir du mois de Ramadan. Trois millions de sacs seront distribués aux ménages par des associations environnementales locales, a indiqué Fouad Douiri, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, dernièrement au Parlement. Dotée d’un budget de 70 millions de DH, cette initiative vise à encourager des alternatives écologiques aux sacs en plastique, à travers la production de sacs en toile par des coopératives de couture. En effet, le département de Fouad Douiri, en partenariat avec celui de l’Intérieur, a collecté, entre 2011 et 2012, près de 2.200 tonnes de sacs en plastique dans près de 1.000 points noirs.
Le ministre a affirmé, par ailleurs, que l’Etat se prépare à mettre en application la taxe écologique sur les matières et produits entrant dans la fabrication des plastiques destinés aux emballages. Le produit de ladite taxe, d’un montant annuel de 230 MDH, sera versé au Fonds national pour la protection et la mise en valeur de l’environnement. A cet effet, il a expliqué que l’année 2014 connaîtra la préparation de plans de travail en concertation avec les entreprises œuvrant dans le secteur, et ce en vue du lancement des opérations de recyclage des déchets en plastique. De bonnes nouvelles qui ne peuvent, cependant, masquer une réalité sombre. A savoir celle des tonnes de sachets et d’emballages en plastique qui inondent le territoire marocain malgré la promulgation, en juillet 2010, de la loi 22.10 interdisant la production de sacs non-dégradables et non-biodégradables.
Une réalité aggravée par le retard enregistré au niveau du Programme national des déchets ménagers et assimilés (PNDM) qui s’inscrit dans le cadre de la politique de réforme et de développement du secteur des déchets ménagers.
Elaboré par le secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement et le ministère de l’Intérieur avec l’appui de la Banque mondiale et disposant d’un budget de 40 milliards de DH, ce programme peine à trouver son rythme de croisière. Jusqu’à aujourd’hui, le PNDM a uniquement contribué à la réalisation de 14 décharges contrôlées contre 12 en 2012 et 5 sont en cours d’édification contre 6 auparavant et 55 décharges contrôlées sont programmées d’ici 2020.
Ce programme a permis également de réhabiliter 24 décharges sauvages contre 22 en 2011, 84 en cours de réhabilitation contre 40 et 120 sont programmées pour 2020 contre 132.
La réalisation des plans directeurs traine également les pieds. En effet, le nombre de plans élaborés ne dépasse pas cinq, un chiffre identique à celui de l’année 2011. Le ministre de tutelle a indiqué que 22 plans seront élaborés au cours de cette année.
Une situation qui est appelée à se compliquer davantage notamment avec la forte croissance de la population urbaine et une prolifération des quartiers périphériques avec une augmentation conséquente des besoins d’accès aux services de base. Aujourd’hui, la production des déchets ménagers en milieu urbain est estimée à 5,3 millions de tonnes par an, soit en moyenne 0,75 kg/hab./jour. Avec la croissance démographique, l’urbanisation rapide et l’évolution des modes de consommation, la production des déchets ménagers est en constante augmentation et devrait atteindre des niveaux record à l’horizon 2020.