vallée d'Anergui et vallée d'Ahansal.
Posté : 06 mars 2016, 23:26
Deux coups de coeur en Octobre 2015:la vallée d'Anergui et la vallée d'Ahansal.
Azilal,Bin el ouidane,Ouaouizerth,tagleft et Anergui,haute vallée de l'atlas central:on monte lentement et ça monte beaucoup dans un paysage de pierres en voyant au détour d'un virage quelques plaques vertes tout en bas et on arrive enfin au sommet,col à 2400 ms pour découvrir la vallée d'Anergui,"vallée de quiétude au pied d'une falaise en forme de fer à cheval,dominée par les 3243 ms du djebel Mourik,où tout au fond serpente une manne permanente,l'Assif Melloul et qui traverse des gorges magnifiques"(José Garcia).
Après 12 kms de descente,la route goudronnée s'arrête au village d'Anergui:il faut se poser.C'est le Moussem annuel:des camions,voitures,anes,mulets qui se croisent dans tous les sens.Le souk s'installe pour plusieurs jours et bientôt on ne peut plus circuler:il faut marcher,se promener,randonner ou tout simplement flaner pour découvrir de petits hameaux,des greniers collectifs,des gorges sauvages.Ici,point de touristes ni de costumes traditionnels mais une foule bigarrée souvent venue de très loin, qui se concentre le soir sur la petite place pour écouter et voir les chanteurs,danseurs de hahidous:monotonie répétitive,lancinante de leurs chants et le cercle des hommes qui s'agrandit dans une danse frénétique,mystique sans se soucier des musiciens traditionnels qui jouent sur une estrade de fortune.Les femmes sont massées toutes d'un côté,assises ou debout sur la place mais des regards s'échangent...les hommes essaient de photografier la scène avec leurs mobiles pour immortaliser l'hahidou et l'ivresse collective.
Azilal,Bin el ouidane,Ouaouizerth,tagleft et Anergui,haute vallée de l'atlas central:on monte lentement et ça monte beaucoup dans un paysage de pierres en voyant au détour d'un virage quelques plaques vertes tout en bas et on arrive enfin au sommet,col à 2400 ms pour découvrir la vallée d'Anergui,"vallée de quiétude au pied d'une falaise en forme de fer à cheval,dominée par les 3243 ms du djebel Mourik,où tout au fond serpente une manne permanente,l'Assif Melloul et qui traverse des gorges magnifiques"(José Garcia).
Après 12 kms de descente,la route goudronnée s'arrête au village d'Anergui:il faut se poser.C'est le Moussem annuel:des camions,voitures,anes,mulets qui se croisent dans tous les sens.Le souk s'installe pour plusieurs jours et bientôt on ne peut plus circuler:il faut marcher,se promener,randonner ou tout simplement flaner pour découvrir de petits hameaux,des greniers collectifs,des gorges sauvages.Ici,point de touristes ni de costumes traditionnels mais une foule bigarrée souvent venue de très loin, qui se concentre le soir sur la petite place pour écouter et voir les chanteurs,danseurs de hahidous:monotonie répétitive,lancinante de leurs chants et le cercle des hommes qui s'agrandit dans une danse frénétique,mystique sans se soucier des musiciens traditionnels qui jouent sur une estrade de fortune.Les femmes sont massées toutes d'un côté,assises ou debout sur la place mais des regards s'échangent...les hommes essaient de photografier la scène avec leurs mobiles pour immortaliser l'hahidou et l'ivresse collective.