Nouvelle mesaventure à Ceuta
Posté : 27 mars 2018, 10:28
Bonjour
Je me permets de vous transférer ci dessous une nouvelle mésaventure vécue par l'un d'entre nous à la douane de Ceuta
Je vous mets en ligne le récit de nos mésaventures à la frontière, nous sommes conscients que ce qui nous est arrivé n’est qu’une anecdote par rapport au calvaire de ...... et .....
Le 19 au matin direction Ceuta où nous arriverons dans l’inévitable bouchon à 9 heures du matin, nous estimons la file de véhicules à plus ou moins 1 km….
Il ne s’était pas passé 10 minutes que nous voyons arriver en courant vers le camion un dizaine de jeunes qui se répartissent des 2 cotés du camion afin de capter notre attention, ..... descend rapidement du camion afin de les mettre en fuite, nous pensons qu’il y est arrivé, hélas plusieurs individus sont passés dessous, ...... les délogera une première fois.
Un peu plus tard on ressent des mouvements bizarres dans le camion, on a encore des « migrants » sur le châssis et nous n’avons pas avancé de plus de 500 mètres, nous interpellons tout ce qui porte un uniforme, gendarmerie, police, armée, afin d’avoir de l’aide car coincé dans cet embouteillage nous sommes une proie facile, tous seront unanimes en nous disant dés que tu arrive au poste de douane tu signale que tu as des « migrants », mais la douane est encore loin et se sera une perpétuelle montée et descente du camping cam avec une barre de fer, car les « migrants » sont plus que vindicatifs car drogués à la colle….
Nous arrivons enfin à la douane et signalons que nous avons des « migrants » sur le châssis, les douaniers se penchent sous le camion et hurlent aux jeunes de sortir, inutile de vous dire qu’ils peuvent toujours hurler, c’est comme si il le faisait dans le désert, ils auraient autan de chance d’avoir une réponse.
Un gradé arrive et semble vouloir prendre les choses en main, demande d’un ton sévère aux jeunes de sortir, il aura autan de succès que ses collègues, il nous dira de suivre un jeune militaire afin de nous rendre à la « canine », nous suivons ce jeune militaire, qui nous laisse entre deux guitounes et disparait dans les méandres du poste de douane…..
Nous nous renseignons sur la « canine », un policier nous dit qu’effectivement ils ont des chiens, mais pour la drogue pas pour les « migrants » et que de toute façon il ne sait pas où ils sont car les cages sont vides !!!!
Arrive avec force de bruit et de cris 5 policiers des douanes qui demande à ..... si il est sur d’avoir des « migrants » sous le camion, ...... leur confirme la présence de un ou plus d’individus, ils demande à ......de se pousser et commence à crier, palabrer, menacer, tempêter, sans plus de succès que leurs autres collègues et tout ça bien sur accroupi à côté du camion car ils ne veulent pas se rouler par terre pour ne pas salir leurs uniformes, On rêve….et les heures passent …..
Au bout de plus d’une heure ils finissent par déloger un premier « migrant » que ......interceptera et plaquera au sol avant qu’il ne prenne la fuite, sous les yeux des douaniers, qui lui disent de faire doucement pour ne pas luis faire mal…. On rêve toujours, voyant que ...... est à la limite rouge du fait divers, ils finiront par mettre les menottes au jeune et le feront asseoir sur le trottoir sous bonne garde….
Mais il y a toujours du monde sur le châssis et j’avoue que nous commençons à manquer de patience et à houspiller les douaniers, afin qu’ils mettent un peu d’efficacité dans leurs recherches. Avec un aplomb, qui n’a d’égal que leur mauvaise fois un des chefs nous dit que nous n’avions qu’à faire sortir les « migrants » avant le poste de douane et quand on lui rétorque que cela fait plus d’une heure que nous demandons de l’aide à tout ce qui porte un uniforme et que le travail n’est pas fait avant la zone de douane, il nous dit que ce n’est pas sa faute… Effectivement c’est certainement la notre….
Nous finirons par descendre le scooter afin d’avoir une vue plus dégagée sur le châssis et effectivement il y a encore 2 jeunes callés entre une natte, que nous ramenons pour Tavira, et la partie pleine du châssis, comme des « coqs en patte », au bout de plus d’une demi heure un des jeunes finira par quitter sa planque l’autre ne bouge toujours pas … Re palabres, demandes plus ou moins virulentes, menasses….il finira par sortir de se cachette….
Ça y est nous n’avons plus de voyageurs indésirables et pensons bien naïvement que nous allons enfin pouvoir passer en Espagne….
Et non, car maintenant il faut que le « Chef » tape le rapport, il me demande le passeport de ..... et les papiers du camion, que je lui donne de bonne grâce pensant que ce n’est plus qu’une question de minutes, car un policier nous demande d’avancer le camion à la limite de la sortie de la douane Marocaine… nous y passerons plus de 2 heures, à attendre que le « chef » et le « chef du chef » tape le rapport….
Résultat arrivée en vue de la frontière à 9 heures du matin sortie de la frontière à 15 heures avec un maximum d’emmerdements et six clandestins délogés et certainement de la casse, mais nous verrons ça plus tard sur le port, nous sommes pressés de quitter le Maroc….
Quelques courses à Cach, où j’irai seule ......et le gardien du parking surveillant le camion, moins de 15 minutes plus tard nous rentrons sur le Port et faisons valider nos billets de bateau.
.......à un doute et surtout en mémoire la mésaventure arrivée à un copain ..... et à son fils ......handicapé, la police du Port ayant trouvé un migrant dans son camping car ils passeront 40 heures en garde à vue dans des conditions inhumaines….
Donc ...... passe sous le camion avant la douane du Port, arrive la Guardia Civil, un des policiers demande à ..... si il a un problème, il lui répond avoir un doute sur la présence de « migrants » sur le châssis du camion… qu’à cela ne tienne le policier demande à Paul de se reculer, sort sa matraque tape sur le châssis et en arable intime l’ordre au clandestin de sortir, il ne répétera sa demande que 2 fois et nous verrons avec stupeur sortir deux jeunes de dessous le camion et de suite lever les mains en l’aire…
Nous passons encore la douane Espagnole et nous nous retrouvons sur le port et pensons être enfin tranquille, que nenni, .....n’a pas arrêté le moteur qu’une dizaine de jeunes se ruent sur nous. .... appelle la Guardia et leur explique ce qui se passe d’autan plus que nous sommes de plus en plus de camping cars, le policier délogera un dernier clandestin, qui réussira à prendre la fuite. Le policier montera la garde sur le parking jusqu’à notre embarquement à 20 heures.
Le camping car devant nous sur le parking trouvera un clandestin dans les WC et 3 autres dans sa soute, effectivement la soute n’était pas bien fermée, mais de toute façon ils ouvrent les serrures avec des tournevis ou des canifs…..
Dernière frayeur au moment de monter dans le bateau, il faut passer devant la police du Port, qui fait ouvrir tous les coffres extérieurs à ...... et demande quel est ce tuyau qui coule sous le camion ???, .... essai de lui expliquer que nous avons eu des clandestins dessous le camion, il semble sceptique… un de ses collègues qui a était prévenu par la douane corrobore les dires de ..., nous pouvons enfin embarquer…………..
Nous arriverons à Tavira enfin le 20 mars dans l’après midi.
Résultat : une journée de stress et de contrariété car de bonne foi, 9 « migrants » délogés et tout le circuit d’évacuation des eaux grises et eau propre à refaire car cassé et arraché.
Si vous connaissez d’autres campings caristes avec des véhicules atypiques n’hésitez pas à faire suivre mon récit ainsi que sur vos Facebook si vous en avez.
Bonne saison d’été en Europe à tous
Je me permets de vous transférer ci dessous une nouvelle mésaventure vécue par l'un d'entre nous à la douane de Ceuta
Je vous mets en ligne le récit de nos mésaventures à la frontière, nous sommes conscients que ce qui nous est arrivé n’est qu’une anecdote par rapport au calvaire de ...... et .....
Le 19 au matin direction Ceuta où nous arriverons dans l’inévitable bouchon à 9 heures du matin, nous estimons la file de véhicules à plus ou moins 1 km….
Il ne s’était pas passé 10 minutes que nous voyons arriver en courant vers le camion un dizaine de jeunes qui se répartissent des 2 cotés du camion afin de capter notre attention, ..... descend rapidement du camion afin de les mettre en fuite, nous pensons qu’il y est arrivé, hélas plusieurs individus sont passés dessous, ...... les délogera une première fois.
Un peu plus tard on ressent des mouvements bizarres dans le camion, on a encore des « migrants » sur le châssis et nous n’avons pas avancé de plus de 500 mètres, nous interpellons tout ce qui porte un uniforme, gendarmerie, police, armée, afin d’avoir de l’aide car coincé dans cet embouteillage nous sommes une proie facile, tous seront unanimes en nous disant dés que tu arrive au poste de douane tu signale que tu as des « migrants », mais la douane est encore loin et se sera une perpétuelle montée et descente du camping cam avec une barre de fer, car les « migrants » sont plus que vindicatifs car drogués à la colle….
Nous arrivons enfin à la douane et signalons que nous avons des « migrants » sur le châssis, les douaniers se penchent sous le camion et hurlent aux jeunes de sortir, inutile de vous dire qu’ils peuvent toujours hurler, c’est comme si il le faisait dans le désert, ils auraient autan de chance d’avoir une réponse.
Un gradé arrive et semble vouloir prendre les choses en main, demande d’un ton sévère aux jeunes de sortir, il aura autan de succès que ses collègues, il nous dira de suivre un jeune militaire afin de nous rendre à la « canine », nous suivons ce jeune militaire, qui nous laisse entre deux guitounes et disparait dans les méandres du poste de douane…..
Nous nous renseignons sur la « canine », un policier nous dit qu’effectivement ils ont des chiens, mais pour la drogue pas pour les « migrants » et que de toute façon il ne sait pas où ils sont car les cages sont vides !!!!
Arrive avec force de bruit et de cris 5 policiers des douanes qui demande à ..... si il est sur d’avoir des « migrants » sous le camion, ...... leur confirme la présence de un ou plus d’individus, ils demande à ......de se pousser et commence à crier, palabrer, menacer, tempêter, sans plus de succès que leurs autres collègues et tout ça bien sur accroupi à côté du camion car ils ne veulent pas se rouler par terre pour ne pas salir leurs uniformes, On rêve….et les heures passent …..
Au bout de plus d’une heure ils finissent par déloger un premier « migrant » que ......interceptera et plaquera au sol avant qu’il ne prenne la fuite, sous les yeux des douaniers, qui lui disent de faire doucement pour ne pas luis faire mal…. On rêve toujours, voyant que ...... est à la limite rouge du fait divers, ils finiront par mettre les menottes au jeune et le feront asseoir sur le trottoir sous bonne garde….
Mais il y a toujours du monde sur le châssis et j’avoue que nous commençons à manquer de patience et à houspiller les douaniers, afin qu’ils mettent un peu d’efficacité dans leurs recherches. Avec un aplomb, qui n’a d’égal que leur mauvaise fois un des chefs nous dit que nous n’avions qu’à faire sortir les « migrants » avant le poste de douane et quand on lui rétorque que cela fait plus d’une heure que nous demandons de l’aide à tout ce qui porte un uniforme et que le travail n’est pas fait avant la zone de douane, il nous dit que ce n’est pas sa faute… Effectivement c’est certainement la notre….
Nous finirons par descendre le scooter afin d’avoir une vue plus dégagée sur le châssis et effectivement il y a encore 2 jeunes callés entre une natte, que nous ramenons pour Tavira, et la partie pleine du châssis, comme des « coqs en patte », au bout de plus d’une demi heure un des jeunes finira par quitter sa planque l’autre ne bouge toujours pas … Re palabres, demandes plus ou moins virulentes, menasses….il finira par sortir de se cachette….
Ça y est nous n’avons plus de voyageurs indésirables et pensons bien naïvement que nous allons enfin pouvoir passer en Espagne….
Et non, car maintenant il faut que le « Chef » tape le rapport, il me demande le passeport de ..... et les papiers du camion, que je lui donne de bonne grâce pensant que ce n’est plus qu’une question de minutes, car un policier nous demande d’avancer le camion à la limite de la sortie de la douane Marocaine… nous y passerons plus de 2 heures, à attendre que le « chef » et le « chef du chef » tape le rapport….
Résultat arrivée en vue de la frontière à 9 heures du matin sortie de la frontière à 15 heures avec un maximum d’emmerdements et six clandestins délogés et certainement de la casse, mais nous verrons ça plus tard sur le port, nous sommes pressés de quitter le Maroc….
Quelques courses à Cach, où j’irai seule ......et le gardien du parking surveillant le camion, moins de 15 minutes plus tard nous rentrons sur le Port et faisons valider nos billets de bateau.
.......à un doute et surtout en mémoire la mésaventure arrivée à un copain ..... et à son fils ......handicapé, la police du Port ayant trouvé un migrant dans son camping car ils passeront 40 heures en garde à vue dans des conditions inhumaines….
Donc ...... passe sous le camion avant la douane du Port, arrive la Guardia Civil, un des policiers demande à ..... si il a un problème, il lui répond avoir un doute sur la présence de « migrants » sur le châssis du camion… qu’à cela ne tienne le policier demande à Paul de se reculer, sort sa matraque tape sur le châssis et en arable intime l’ordre au clandestin de sortir, il ne répétera sa demande que 2 fois et nous verrons avec stupeur sortir deux jeunes de dessous le camion et de suite lever les mains en l’aire…
Nous passons encore la douane Espagnole et nous nous retrouvons sur le port et pensons être enfin tranquille, que nenni, .....n’a pas arrêté le moteur qu’une dizaine de jeunes se ruent sur nous. .... appelle la Guardia et leur explique ce qui se passe d’autan plus que nous sommes de plus en plus de camping cars, le policier délogera un dernier clandestin, qui réussira à prendre la fuite. Le policier montera la garde sur le parking jusqu’à notre embarquement à 20 heures.
Le camping car devant nous sur le parking trouvera un clandestin dans les WC et 3 autres dans sa soute, effectivement la soute n’était pas bien fermée, mais de toute façon ils ouvrent les serrures avec des tournevis ou des canifs…..
Dernière frayeur au moment de monter dans le bateau, il faut passer devant la police du Port, qui fait ouvrir tous les coffres extérieurs à ...... et demande quel est ce tuyau qui coule sous le camion ???, .... essai de lui expliquer que nous avons eu des clandestins dessous le camion, il semble sceptique… un de ses collègues qui a était prévenu par la douane corrobore les dires de ..., nous pouvons enfin embarquer…………..
Nous arriverons à Tavira enfin le 20 mars dans l’après midi.
Résultat : une journée de stress et de contrariété car de bonne foi, 9 « migrants » délogés et tout le circuit d’évacuation des eaux grises et eau propre à refaire car cassé et arraché.
Si vous connaissez d’autres campings caristes avec des véhicules atypiques n’hésitez pas à faire suivre mon récit ainsi que sur vos Facebook si vous en avez.
Bonne saison d’été en Europe à tous